GÊNE AU NIVEAU DU TENDON ROTULIEN – DOULEUR AU GENOU
La douleur au genou est l’un des troubles les plus courants chez les runners et constitue généralement un motif de consultation pour les professionnels de la médecine sportive. La littérature scientifique décrit une incidence assez élevée, soulignant que jusqu’à une personne sur quatre dans la population générale, et même deux sur quatre chez les sportifs, peuvent souffrir de douleurs au genou.
Les femmes ont tendance à souffrir davantage de ce type de blessure, principalement pour des raisons anatomiques (angle Q et position de la hanche) et des variables hormonales.
GÊNE AU NIVEAU DU TENDON ROTULIEN – DOULEUR AU GENOU
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TYPE DE LÉSIONS
Plusieurs lésions peuvent apparaître au niveau du genou. Parmi les plus courantes, pour des raisons non traumatiques, citons la chondromalacie de la rotule, la tendinite ou tendinopathie rotulienne et le syndrome de douleur fémoro-patellaire. Toutes sont liées à l’aspect antérieur du genou. Sur la face latérale, la pathologie et la douleur les plus fréquentes sont liées à la bandelette ilio-tibiale.
Il s’agit d’une articulation relativement petite, de sorte que plusieurs blessures peuvent coexister. De plus, la localisation de la douleur et ses caractéristiques sont essentielles pour un diagnostic correct.
LOCALISATION DE LA DOULEUR
La localisation de la douleur dans le genou est un indice important. Les douleurs antérieures du genou, diffuses et difficiles à localiser, sont presque toujours dues à un syndrome de douleur fémoro-patellaire.
Une douleur très locale dans la partie antérieure du genou peut être plus évocatrice d’une tendinopathie rotulienne. La douleur due à une lésion du ligament médial est très localisée au niveau du condyle fémoral médial. En revanche, une blessure du ligament croisé postérieur peut provoquer une douleur à l’arrière du genou.
ORIGINE
Malgré son incidence élevée, il n’y a pas de consensus sur les mécanismes étiologiques (quelle est son origine) de ce trouble. D’un point de vue articulaire et anatomique, les facteurs de risque suivants ressortent : désalignement fémoro-patellaire (formé par le fémur et la rotule), déséquilibres des tissus mous péri-articulaires (graisse et/ou ligaments). De même que la faiblesse du muscle quadriceps, le déséquilibre du muscle vaste interne ou les anomalies de la patte d’oie et des os (altérations morphologiques, patrimoine génétique, …).
Les facteurs de risque extrinsèques comprennent : un entraînement intensif ou une charge excessive, un sol instable ou un mauvais choix de chaussures de sport.
La pronation du pied seule n’est généralement pas un facteur de risque pour les pathologies du genou. Cependant, l’amplitude et surtout la vitesse de la pronation peuvent avoir une influence. En plus des positions de valgus du genou et d’inclinaison du bassin. Tout ceci est un paramètre important à prendre en compte tant pour prévenir que pour traiter les blessures du genou.
COMMENT LES ÉVITER ?
Les traitements conservateurs et initiaux comprennent le contrôle de la charge et du type d’entraînement. L’application de froid et de crèmes modulent l’éventuel processus inflammatoire. On retrouve enfin des exercices isométriques et excentriques, ainsi que le travail de force des muscles impliqués dans la stabilité du genou.
Les chaussures de sport, notamment les chaussures de running, jouent un rôle fondamental dans la prévention des blessures du genou et doivent être choisies de manière exhaustive et personnalisée.
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