DOULEURS AU MOLLET – SYMPTÔMES, CAUSES ET COMMENT LES ÉVITER
Bonjour les coureurs ! Nous sommes de retour avec une nouvelle entrée dans le blog santé de Streetprorunning. Dans un article précédent, nous avons parlé des blessures les plus fréquentes au running. Cette fois, nous le consacrerons à l’une des blessures les plus courantes dont se plaignent les coureurs, la surcharge du triceps suralis ou des muscles du mollet.
Il s’agit d’un muscle bi-articulaire qui prend naissance à l’arrière de la cuisse et s’insère dans le calcanéum du pied. On vous a sûrement déjà demandé si vos mollets vous faisaient mal lorsque vous courez ? Si vous avez eu des contractions si fortes qu’elles vous ont empêché de continuer à courir ?
Dans ce nouvel article, nous allons parler des crampes dans les muscles postérieurs de la jambe, des raisons de leur apparition et des différentes façons de prévenir les douleurs au mollet.
DOULEURS AU MOLLET
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SYMPTÔMES
La plupart d’entre nous qui débutent dans le sport du running remarquent, lorsque nous commençons à courir, comment notre corps s’adapte progressivement aux exigences de la course. Il est très fréquent que, lorsque nous commençons à courir, nous pensions qu’il suffit de mettre des vêtements de sport, une paire de chaussures de running quelconque et de sortir courir dans la rue. Mais nous ne pouvons pas nous entraîner sans connaissances préalables.
L’un des premiers symptômes que nous remarquons lorsque nous courons ou après avoir couru est la présence de crampes dans les jambes. En particulier dans les muscles situés à l’arrière de la jambe, c’est-à-dire les mollets. C’est une douleur très intense qui nous oblige à nous arrêter pendant la course et à éprouver le besoin d’étirer les muscles pour soulager la douleur. Nous expliquons ci-dessous pourquoi cela se produit et les clés pour éviter cette douleur.
LES CAUSES DE LA DOULEUR OU DE LA SURCHARGE DES MOLLETS
La première chose à savoir est que lorsque l’on débute dans ce sport, il est normal que cette gêne apparaisse après la course. Notre corps, et dans ce cas, les muscles du mollet, ne sont pas adaptés aux nouvelles exigences que nous allons leur imposer.
C’est pourquoi il est important de garder à l’esprit, au début, l’importance de travailler la technique de course. Il faut également aller courir à des allures lentes et sur de courtes distances, le temps que notre corps s’adapte et que nous construisions une résistance.
Si vous ressentez une légère douleur, vous pouvez essayer de raccourcir votre foulée et continuer à courir. De cette façon, nous ne forçons pas le travail sur le mollet, mais si la douleur est plus forte, nous recommandons d’arrêter.
COMMENT LES ÉVITER ?
S’ÉCHAUFFER
Si nous n’activons pas nos muscles avant de commencer l’exercice, lorsque vient le moment de les faire travailler à haute intensité. Les muscles peuvent souffrir de crampes à des ruptures fibrillaires. Si nous sortons pour un léger jogging ou une course à pied en guise d’échauffement, il est normal qu’aucune gêne n’apparaisse.
L’échauffement (courir à un rythme doux) est donc essentiel. Attention à ne pas penser que l’échauffement consiste à étirer les muscles. Scientifiquement, il a été prouvé que les étirements avant un exercice, en l’occurrence la course à pied, augmentent la probabilité de blessure musculaire. Si l’on veut s’étirer, il faut le faire environ trente minutes avant de sortir courir et ne jamais le faire de manière intense, car cela peut avoir l’effet inverse. De cette façon, nous éviterons les blessures.
FORCE
Comme nous l’avons déjà mentionné, la course à pied ne consiste pas seulement à enfiler des vêtements de sport et à sortir courir ; il est également conseillé de consacrer certains jours de votre entraînement à l’exercice et au renforcement de vos muscles. Cela nous permettra d’avoir des muscles plus forts et donc de ne pas souffrir de douleurs au mollet ou à tout autre muscle impliqué dans la course.
LA NUTRITION ET L’HYDRATATION
Une autre section non moins importante que nous oublions parfois. Tant pendant l’entraînement que pendant la course en compétition, nous devons boire pour hydrater les organes vitaux et les muscles toutes les 30-40 minutes.
Il est extrêmement important de maintenir le corps hydraté afin que notre corps et nos muscles ne nous fassent pas défaut au moment de la vérité. En ce qui concerne la nutrition, le mieux est de s’en remettre à des spécialistes qui vous guideront dans l’alimentation quotidienne ainsi que dans celle dont vous devez tenir compte pendant la compétition.
MAUVAISE FOULÉE
Au début, la douleur au mollet peut être causée par ce que nous avons déjà mentionné ci-dessus (début, échauffement, force et nutrition). Mais, comme nous l’avons mentionné à de nombreuses reprises dans d’autres entrées du blog de la santé, il faut toujours s’adresser à des spécialistes du pied pour qu’ils réalisent une étude de la foulée et de la course afin d’exclure toute altération biomécanique qui peut créer des blessures lors de la course.
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